L’intérêt philosophique de mythe de l’Atlantide dans le Timée de Platon

L’INTERET PHILOSOPHIQUE DU MYTHE DE L’ATLANTIDE DANS LE TIMEE DE PLATON

Dr AKE Patrice Jean, Assistant à l’UFR-SHS de l’Université de Cocody et à l’UCAO-UUA

INTRODUCTION

Cette recherche fait suite à celle que nous avons commencée sur la question en 1996, sur le thème « Philosophie et Mythologie dans la République de Platon[1]» sous la direction du Prof. Niamkey Koffi Robert Salomon, à l’UFR-SHS, de l’Université de Cocody. Cette étude sur l’intérêt philosophique du mythe de l’Atlantide dans le Timée de Platon, peut avoir pour cadre de réflexion le discours mythologique en philosophie. Si nous voulons définir ce qu’est un discours philosophique mythologique, nous devons être amener à délimiter le corpus des œuvres susceptibles d’être étudiées. Une telle tâche ne peut être menée à bien aisément dans la mesure où, à première vue, nous passons de transitions infinies des textes philosophiques mythologiques aux textes philosophiques non mythologiques.

En effet, selon les propos de Patrick Malville[2], si nous considérons comme mythologique, tout texte fondé sur le parallélisme entre les mots, entre les idées, entre les choses et entre ces trois systèmes d’équivalences, alors il faut considérer comme mythologique des textes essentiels de Hegel, de Kierkegaard, et l’Ethique de Spinoza elle-même. Cette définition de la mythologie est manifestement trop large. Nous voulons proposer celle de Luc Brisson pour qui un mythe apparaît comme un message par l’intermédiaire duquel une collectivité donnée transmet de génération en génération ce qu’elle garde en mémoire de son passé[3]. La difficulté peut être levée si nous considérons que la caractéristique fondamentale commune à tous les textes, appartenant à la philosophie mythologique, est d’utiliser un élément mythologique, qui s’appuie sur une définition préalable spécifiquement philosophique de celui-ci.

Dans les textes philosophiques où la définition et l’usage de la mythologie sont les plus développés, nous trouvons les deux propriétés suivantes. D’abord la première propriété consiste en une méthodologie du mythologique fondé sur l’opposition intra-mythologique entre la mythologie non philosophique et la mythologie philosophique, et sur l’opposition intra-mythologique entre la philosophie mythologique et la philosophie non mythologique. Ensuite, la deuxième propriété se résume dans une méthode mythologique d’invention et d’exposition. Le nombre de ces propriétés posées par les textes qui ont une caractéristique fondamentale énoncée plus haut permet de les classer. A travers cette étude dans le Timée de Platon, nous allons voir que l’étude de l’énonciation mythologique de l’Atlantide, est tout autant ce qui sépare du discours philosophique que ce qui l’en rapproche, dans la mesure où ce système d’opposition a pour fonction éminente le logos mythologique des formes dégradées ou inauthentiques de la philosophie mythologique.

1)     LE MYTHE DE L’ATLANTIDE A L’ORIGINE

L’Atlantide est un continent englouti d’après le mythe originel, mais il reste dans l’esprit des hommes, à la lumière des textes inspirés à Platon par les Egyptiens, comme le symbole d’une sorte de paradis perdu ou de cité idéale. Domaine de Poséidon qui y installa les enfants(Triton, Rhodé et Benthésicymé) qu’il avait engendrés d’une femme mortelle Amphirite ; il aménagea, embellit et organisa lui-même l’île, elle fut un grand et merveilleux royaume. Poursuivant sa description de cette île sublime et de ses habitants, Platon écrit : « (Les habitants) avaient acquis des richesses en telle abondance, que jamais sans doute avant eux nulle maison royale n’en posséda de semblables et que nulle n’en possédera aisément de telles à l’avenir[4]. » Plus loin il continue son tableau :  « Les habitants recueillaient deux fois l’an les produits de la terre : l’hiver, ils utilisaient les eaux du ciel ; l’été, celle que donnait la terre, en dirigeant leurs flots hors des canaux[5]. »

Que ce soient là les souvenirs d’une tradition fort ancienne, ou qu’il s’agisse d’une utopie, Platon projette dans cette Atlantide ses rêves d’une organisation politique et sociale sans faille. Ecoutons-le encore nous parler du jugement des dix rois : « Quand l’obscurité était venue et que le feu des sacrifices était refroidi, tous revêtaient de très belles robes d’azur sombre et ils s’asseyaient à terre, dans les cendres de leur sacrifice sacramentaire. Alors, dans la nuit, après avoir éteint toutes les lumières autour du sanctuaire, ils jugeaient et subissaient le jugement, si l’un d’eux en accusait un autre d’avoir commis quelque infraction[6]. » Mais Platon ne manque pas de souligner vers la fin du Critias une situation inédite : « quand l’élément vint à diminuer en eux, par l’effet du croisement répété avec de nombreux éléments mortels, quand domina le caractère humain, alors, incapables désormais de supporter leur prospérité présente, ils tombèrent dans l’indécence[7]. » Et voici par conséquent pourquoi le mythe semble inachevé. Zeus en effet, le Dieu des Dieux, qui règne par les lois, voulut leur appliquer un châtiment, afin de les faire réfléchir et de les amener à plus de modération. Mais le mythe s’achève sur un silence. Le reste du texte a-t-il été perdu ? Le projet de trilogie aurait-il été interrompu par la rédaction des Lois ? Platon est-il mort avant d’avoir pu achever le Critias ? A-t-il renoncé pendant la rédaction à son sujet principal – la guerre des Athéniens contre les Atlantes – , estimant que l’essentiel était bien dans la présentation des deux cités ?

En conclusion nous pouvons affirmer que l’Atlantide rejoint le thème du Paradis, de l’Age d’Or, qui se retrouve dans toutes les civilisations, soit aux débuts de l’humanité, soit à son terme. Son originalité symbolique, aux dires de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, « tient à l’idée que le paradis réside dans la prédominance en nous de notre nature divine. Les hommes, montre encore l’Atlantide, finissent toujours, parce qu’ils ont laissé perdre les plus beaux des biens précieux, par être chassés du paradis qui s’engloutit avec eux. N’est-ce pas suggérer que le paradis et l’enfer sont d’abord en nous-mêmes[8]. »

2)     LE RECIT DU MYTHE DANS LE TIMEE DE PLATON

Sur le même événement de l’histoire de l’Atlantide, par exemple, racontée par les historiens (Critias) et par Platon, nous pouvons tenir un discours vrai, suivant la façon dont en fut transmis le souvenir. Si nous considérons le récit du mythe de l’Atlantide comme le premier, intéressons-nous à présent au récit tel que nous le raconte Platon dans le Timée 24d-25d.

24 « Nombreux et grands furent vos exploits et ceux de votre cité : ils sont ici par écrit et on les admire. [ Lutte d’Athènes et des peuples riverains de la Méditerranée contre l’Atlantide]. Mais un surtout l’emporte sur tous les autres en grandeur et en héroïsme. En effet, nos écrits rapportent comment votre cité anéantit jadis une puissance insolente qui envahissait à la fois toute l’Europe et toute l’Asie et se jetait sur elles du fond de la mer Atlantique.

L’Atlantide. « Car, en ce temps-là, on pouvait traverser cette mer. Elle avait une île, devant ce passage que vous appelez, dites-vous, les colonnes d’Hercule. cette île était plus grande que la Libye et l’Asie réunies. Et les voyageurs de ce temps-là pouvaient passer de cette île sur les autres îles, ils pouvaient gagner tout le continent, sur le

25 rivage opposé de cette mer qui méritait vraiment son nom. Car, d’un côté, en dedans de ce détroit dont nous parlons, il semble qu’il n’y ait qu’un havre au goulet resserré et, de l’autre, au dehors, il y a cette mer véritable et la terre qui l’entoure et que l’on peut appeler véritablement, au sens propre du terme, un continent. Or, dans cette île Atlantide, des rois avaient forme un empire grand et merveilleux. Cet empire était maître de l’île tout entière et aussi de beaucoup d’autres îles et de portions du continent. En outre, de

b  notre côté, il tenait la Lybie jusqu’à l’Egypte et l’Europe jusqu’à la Tyrrhénie. Or cette puissance, ayant une fois concentré toutes ses forces, entreprit, d’un seul élan, d’asservir votre territoire et le nôtre et tous ceux qui se trouvent de ce côté-ci du détroit. [Rôle d’Athènes dans la guerre contre l’Atlantide.] C’est alors, ô Solon, que la puissance de votre cité fit éclater aux yeux de tous son héroïsme et son énergie. Car elle l’a emporté sur toutes les autres par la force d’âme et par l’art militaire. D’abord à la tête des

c  Hellènes, puis seule par nécessité, abandonnée par les autres, parvenue aux périls suprêmes, elle vainquit les envahisseurs, dressa le trophée, préserva de l’esclavage ceux qui n’avaient jamais été esclaves, et, sans rancune, libéra tous les autres peuples et nous-mêmes qui habitons à l’intérieur des colonnes d’Hercule. [Disparition de l’Atlantide.] Mais, dans le temps qui suivit, il y eut des tremblements de terre effroyables et des cataclysmes. Dans l’espace d’un jour et d’une

nuit terribles, toute votre armée fut engloutie d’un seul coup sous la terre, et de même l’île Atlantide s’abîma dans la mer et disparut. Voilà pourquoi, aujourd’hui encore, cet Océan de là-bas est difficile et inexplorable, par l’obstacle des fonds vaseux et très bas que l’île, en s’engloutissant, a déposés[9]. »

3)     L’INTERPRETATION PHILOSOPHIQUE DU MYTHE DE L’ATLANTIDE

Le mythe de l’Atlantide se trouve à la fois, au début du Timée, et dans un dialogue inachevé, qui, d’après les commentateurs, en est une suite logique, le Critias. Il semble que Platon, dans sa vieillesse, ait conçu une trilogie, dont une seule moitié aurait été rédigée : Timée, Critias, et Hermocrate, des noms mêmes de ceux qui devaient en conduire l’entretien. Le premier chapitre de cette trilogie devait porter sur la nature de l’univers et de l’humanité ; le second devait traiter de l’histoire idéale des sociétés humaines, sur le modèle de l’antique Athènes ; du troisième nous ne savons rien. Quoi qu’il en soit, le mythe de l’Atlantide apparaît deux fois dans l’œuvre de Platon. C’est assez dire que ce récit au passé fabuleux a une fonction essentielle dans la pensée des dernières années du philosophe.

Le dialogue le Timée s’ouvre assez singulièrement par le mythe de l’Atlantide. Entre ce mythe et le reste du Timée, il existe, bien qu’on ait parfois soutenu le contraire, un rapport étroit, et l’on peut admirer là un des spécimens les plus achevés de l’art délicat qui préside à la composition des dialogues platoniciens. D’abord, l’étrangeté même du récit enveloppe tout ce que va suivre d’une atmosphère irréelle et mystérieuse. Grâce au mythe initial, la poésie va rayonner sur les parties les plus techniques et les plus abstraites du Timée une lumière diffuse dont elles seront toutes baignées et embellies. Ce mythe ouvre sur le passé et sur l’avenir, des perspectives assez profondes et assez vagues, pour que le Critias et l’Hermocrate, quelle qu’en puisse être l’économie, soient facilement rattachés au Timée. Sans compter que Platon se donne l’occasion de glorifier l’Athènes du passé aux dépens de l’Athènes moderne et de flatter ses lecteurs, tout en les humiliant. Sur la gloire d’Athènes, Geneviève Droz a ses lignes sublimes quand elle écrit : « L’antique Athènes était alors à l’apogée de son épanouissement et de la gloire. Elle dominait le monde méditerranéen et en imposait à tous par la sagesse de ses mœurs[10]. » Le dessein de Platon est toutefois complexe, mais nous pouvons le comprendre sans beaucoup de peine, si nous songeons, qu’à la différence de nos méthodes scolaires, l’art platonicien excelle à traiter en même temps plusieurs questions.

Ne nous étonnons pas cependant que le mythe de l’Atlantide ait donné lieu à tant de commentaires et à de si imprévus. Et d’abord, était-ce bien un mythe ? Les disciples immédiats de Platon, avec la mysticité un peu lourde qui semble les avoir caractérisés, ont pris très au sérieux toute cette histoire et ils ont tenu le récit platonicien pour authentique. Selon Proclus, c’est ainsi que le pensait déjà Crantor, le premier en date de commentateurs innombrables[11]. Si pour Aristote en revanche, l’histoire de l’Atlantide est un mythe, il en donne la raison :  «  Voilà pourquoi les gens qui soupçonnent que la région des colonnes d’Hercule touche à celle des Indes et que de la sorte, il n’y a qu’une seule mer, ne semblent pas nourrir des conceptions trop incroyables[12]. » Posidonius, plus prudent, pensait que Platon pouvait bien avoir bâti ce mythe sur des données véritables : « A cet égard, il(Posidonius) a raison de citer l’opinion de Platon, qui admet que l’Atlantide, n’est pas une pure invention, car, assure-t-il, Solon tient des prêtres égyptiens le renseignement sur cette île : elle aurait existé jadis, puis aurait disparu ; sa taille n’était pas inférieure à celle d’un continent[13]. »

Quant aux Néoplatoniciens, la plupart d’entre eux virent dans le récit de Platon une allégorie, ce qui ne les empêchait pas d’ailleurs de croire à l’existence de l’Atlantide[14]. Vérité historique, transposition poétique de faits réels, allégorie, fiction pure et simple, telles étaient, en effet, les quatre seules hypothèses possibles, entre lesquelles les contemporains ont dû choisir aux aussi.

Jusqu’à une époque récente, les plus nombreux ont admis l’authenticité du récit de Platon et ils ont simplement cherché à situer l’Atlantide. Geneviève Droz nous en étale la brochette dans son ouvrage quand elle écrit : « Où se situait cet immense empire disparu ? Tout a été suggéré, du continent américain au Caucase, en passant par la Scandinavie[15]. » Ici, encore les positions sceptiques sont légion. Pour notre part, nous postulerons, après Luc Brisson et Geneviève Droz, que « c’est hors de l’espace et du temps qu’ont prospéré nos deux empires, et qu’ils sont deux modèles, l’un situé dans un passé imaginaire (Athènes), l’autre situé dans un espace imaginaire (Atlantide), deux modèles auxquels est confrontée la cité qui est le sujet implicite du dialogue : l’Athènes actuelle[16]. »

Si nous voulons comparer les deux mythes de l’Atlantide, celui du Timée 24c-25d et celui du Critias 106 a – 121 c, nous nous apercevons que ces deux cités, analogues sur bien des points, sont fondées sur des oppositions significatives. L’Atlantide du passé a été progressivement gagnée par une avidité et une soif de conquête croissantes et s’est engagée dans un combat qui lui a été fatale. Ces oppositions ont été remarquablement mises en évidence par Luc Brisson[17] qui nous dresse ce tableau remarquable :

 

Athènes primitive

Atlantide

Divinités protectrices

Athéna et Héphaïstos sui « s’accordent dans le même amour des sciences et des arts »

Poséidon, dieu de la Mer

Origine

Des autochtones

Les rois atlantes nés de Poséidon et d’une mortelle

Ressources

Agriculture et artisanat ; richesse limitées, production en fonction des besoins, autosuffisance

Puissance maritime et commerce extérieur ; profusion de ressources naturelles à laquelle s’ajoute un colossal développement économique et urbanistique (ports, canaux, arsenaux…)

cité

De moyenne proportion, équilibrée dans ses constructions, limitée dans ses besoins

Immense empire insulaire, progressivement gagné par une soif de conquête et une avidité hégémonique

Organisation socio-politique

Séparation rigoureuse des classes sur le modèle de la République

Les mêmes classes, mais progressivement perverties par le goût de l’argent et du pouvoir

 

Deux séries d’images dominent cette longue description : la terre et la mer. Athènes est une puissance terrienne, vivant des produits de son sol et à l’intérieur de ses frontières, sans excès ni désir d’expansion, dans la stabilité, l’équilibre et l’autosuffisance. Atlantide est une puissance maritime, constamment tournée à l’extérieur d’elle-même, hantée par le désir d’accroître ses richesses par le commerce, et d’étendre ses territoires par la conquête. Peuples de marchands, de marins, de guerriers toujours prêts pour l’agression, c’est la mer qui les enrichira et qui les perdra. Rien n’illustre mieux cette opposition que la belle phrase du Timée : « Dans l’espace d’un seul jour et d’une nuit terribles, toute votre ramée fut engloutie d’un seul coup sous la terre, et de même l’île Atlantide s’abîma dans la mer et disparut[18]. »

Il ne faut cependant pas durcir l’opposition : l’Atlantide a longtemps vécu, comme l’antique Athènes, de façon pacifique, heureuse et sage, ses habitants n’avaient que des pensées vraies et grandes en tout point…Toujours maîtres d’eux-mêmes, ils ne s’écartaient pas de leur devoir… » Mais la vertu ne résista pas aux désirs croissants d’or et d’argent et « l’indécence commença ». Zeus décida alors d’intervenir. Et l’on connaît la suite…La suite ne sera d’ailleurs pas racontée ici, puisque le dialogue s’arrête sur la décision de Zeus d’appliquer à ces nouveaux barbares un châtiment exemplaire… »

Le mythe de l’Atlantide est d’abord un traité de philosophie politique. Il s’agit « d’un entretien fictif sur la politique. Socrate se demande si l’Etat qu’il a décrit correspond à quelque chose de réel.  » aux dires de Rivaud[19]. La constitution que Socrate propose a existé autrefois à Athènes. Et Rivaud de poursuivre « Athènes avait eu les plus belles institutions politiques et qu’elles avaient servi de modèle à celles de Egyptiens. » Chez eux nous retrouvons la séparation des classes de la République de Platon.

Mais le mythe de l’Atlantide c’est un traité de morale générale auquel nous invite Platon, rejoignant dans sa généralité le message spirituel des dialogues socratiques. Le mythe nous apprend à nous préserver de toute enflure malsaine, de toute âpreté au gain. L’argent entraîne irrémédiablement avidité consommatrice, soif de posséder davantage, désir croissant de pouvoir et esprit de conquête. L’homme y perd son âme, et les civilisations en meurent. Peu importe à la suite de quelle catastrophe géologique Atlantide fut engloutie, la cause en est la déchéance morale de ses habitants.

4)     CONCLUSION

Platon a pris beaucoup de précautions pour certifier l’authenticité de ce mythe de l’Atlantide. C’est toute la narration d’ailleurs charmante de Critias, l’évocation des vieux souvenirs de famille, l’appel au témoignage de Solon, le plus grand des législateurs, à celui des prêtres égyptiens, dépositaires, suivant l’avis unanime, des traditions les plus vénérables. Platon est l’un des plus grands romanciers de tous les temps qui a su mieux que quiconque manier les artifices qui imposent aux esprits simples une histoire, par ailleurs incroyable.

BIBIOGRAPHIE

AKE(Patrice, Jean).- « Mythologie et Philosophie dans la République de Platon », Mémoire de Maîtrise en Philosophie, sous la direction du Prof. Niamkey Koffi Robert Salomon, UFR-SHS, Université de Cocody, (Abidjan, Cocody, 1996), 130 p.

ARISTOTE.- Du Ciel II, 14, (Paris, Belles-Lettres, 1965), traduit par Paul Moraux.

BRISSON(Luc).- « De la philosophie politique à l’épopée – le Critais de Platon » dans Revue de métaphysique et de morale, 1970.

BRISSON(Luc).- Platon, les mots et les mythes (Paris, François Maspéro 1982), p.1

CHEVALIER(Jean) et GHEERBRANT(Alain).- Dictionnaire des Symboles. Mythes, rêves, coutumes, gestes, formes, figures, couleurs, nombres, (France, Robert Laffont, 1969), p. 73

DROZ(Geneviève).- Les mythes platoniciens (Paris, Seuil 1992), p. 179.

MAVILLE(Patrick).- « Le Discours poétique en philosophie » in L’Univers Philosophique . Encyclopédie Philosophique Universelle, (Paris, P.U.F., 1989), p. 863

PLATON.- Œuvres Complètes, Tome X, Critias  114 d, (Paris, Belles-Lettres, 1956), traduction d’Albert Rivaud.

PROCLUS.- In Timeum  21 a- d,  cité par RIVAUD(Albert).- notice, p. 28, cité par PLATON.- Œuvres  Complètes, tome X, Timée.

STRABON.- Géographie, Tome 1 – 2è partie (Livre II), c. 102, (Paris, Belles-Lettres, 1965), traduit par Germaine Aujac.

[1] AKE(Patrice, Jean).- « Mythologie et Philosophie dans la République de Platon », Mémoire de Maîtrise en Philosophie, sous la direction du Prof. Niamkey Koffi Robert Salomon, UFR-SHS, Université de Cocody, (Abidjan, Cocody, 1996), 130 p.

[2] MAVILLE(Patrick).- « Le Discours poétique en philosophie » in L’Univers Philosophique . Encyclopédie Philosophique Universelle, (Paris, P.U.F., 1989), p. 863

[3] BRISSON(Luc).- Platon, les mots et les mythes (Paris, François Maspéro 1982), p.1

[4] PLATON.- Œuvres Complètes, Tome X, Critias  114 d, (Paris, Belles-Lettres, 1956), traduction d’Albert Rivaud.

[5] Ibidem, Critias, 118 e

[6] Ibidem, Critias 120b-c

[7] Ibidem, Critias 121a-b

[8] CHEVALIER(Jean) et GHEERBRANT(Alain).- Dictionnaire des Symboles. Mythes, rêves, coutumes, gestes, formes, figures, couleurs, nombres, (France, Robert Laffont, 1969), p. 73

[9] PLATON.- Œuvres Complètes, tome X, Timée 24d-25d, (Paris, Belles-Lettres 1956), texte traduit par Albert Rivaud.

[10] DROZ(Geneviève).- Les mythes platoniciens (Paris, Seuil 1992), p. 179.

[11] PROCLUS.- In Timeum  21 a- d,  cité par RIVAUD(Albert).- notice, p. 28, cité par PLATON.- Œuvres  Complètes, tome X, Timée.

[12] ARISTOTE.- Du Ciel II, 14, (Paris, Belles-Lettres, 1965), traduit par Paul Moraux.

[13] STRABON.- Géographie, Tome 1 – 2è partie (Livre II), c. 102, (Paris, Belles-Lettres, 1965), traduit par Germaine Aujac.

[14] PROCLUS.- O.c ., cité dans RIVAUD(Albert).- notice, p. 28, cité dans PLATON.- O.c.

[15] DROZ(Geneviève).- O.c., p. 183.

[16] DROZ(Geneviève).- O.c., p. 183.

[17] BRISSON(Luc).- « De la philosophie politique à l’épopée – le Critais de Platon » dans Revue de métaphysique et de morale, 1970.

[18] PLATON.- O.c , Timée 25c

[19] Notice sur le Timée, collection GF-Flammarion, p. 379

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